Friedrich Stowasser (né à Vienne le 15 décembre 1928 dans une famille pauvre; mort en Nouvelle-Zélande, 19 février 2000), mieux connu sous le nom de Friedensreich Hundertwasser,
était un peintre et un architecte autrichien ou plutôt comme il l'a annoncé dans son manifeste prononcé le 24 janvier 1990 :
médecin de l'architecture.
Sto étant le mot tchèque pour cent (hundert en allemand), il prit comme nom d'artiste Hundertwasser (cent eaux en français).
Ses innombrables voyages à travers le monde lui permettent de découvrir les tendances très diverses de l'art moderne et contemporain, pourtant on ne peut vraiment le rattacher à aucun groupe. Même s'il débute comme peintre, on décèle dès le départ, dans ses tableaux son attrait pour l'architecture. En 1948, il entre à l'académie des Beaux-Arts de Vienne pour y apprendre les techniques de base du dessin. Il y reviendra en tant que professeur en 1981.
En temps que peintre, en plus des techniques classiques de l'aquarelle, il travaille souvent les techniques mixtes mais aussi la gravure, la lithographie, la sérigraphie, la linographie, l'eau-forte.
Ses innombrables voyages à travers le monde lui permettent de découvrir les tendances très diverses de l'art moderne et contemporain, pourtant on ne peut vraiment le rattacher à aucun groupe. Même s'il débute comme peintre, on décèle dès le départ, dans ses tableaux son attrait pour l'architecture. En 1948, il entre à l'académie des Beaux-Arts de Vienne pour y apprendre les techniques de base du dessin. Il y reviendra en tant que professeur en 1981.
En temps que peintre, en plus des techniques classiques de l'aquarelle, il travaille souvent les techniques mixtes mais aussi la gravure, la lithographie, la sérigraphie, la linographie, l'eau-forte.
Son oeuvre picturale est caracterisée par le foisonnement organique des formes et repose sur la brillance des couleurs.
Ses domaines de recherches sont nombreux et variés : affiches d'exposition, affiches des jeux- olympiques, projets pour des timbres,
pour des drapeaux.
Ses réalisations architecturales à la fois organiques et pleines de fantaisie ont pu être rapprochées de l'oeuvre d'Antonio Gaudí. Et pourtant, bien qu'ils aient tous les deux une passion pour la nature et ses formes, Hundertwasser est plus radical dans ses conceptions de la vie et du bonheur en osmose avec la nature. On retrouve dans ses constructions les plus importants de ses principes: dominance de la nature, l'importance de la couleur, le refus de la conformité, de l'uniformité.
Ses réalisations architecturales à la fois organiques et pleines de fantaisie ont pu être rapprochées de l'oeuvre d'Antonio Gaudí. Et pourtant, bien qu'ils aient tous les deux une passion pour la nature et ses formes, Hundertwasser est plus radical dans ses conceptions de la vie et du bonheur en osmose avec la nature. On retrouve dans ses constructions les plus importants de ses principes: dominance de la nature, l'importance de la couleur, le refus de la conformité, de l'uniformité.
Son message est profondément, viscéralement écologiste et s'exprime par des performances, des manifestes artistiques et
architecturaux et dans toutes ses réalisations.
Ses manifestes portent des titres comme "Ton droit à la fenêtre" où il affirme que dans un habitat collectif, l'habitant est maître de tout ce qu'il peut atteindre de sa fenêtre autrement dit, le concepteur doit tenir compte des désirs de l'utilisateur, Pour une société sans déchet, La folie du nettoyage, La toilette-humus, etc. Il crée des immeubles avec des arbres aux fenêtres, des toits recouverts de verdure et de végétaux, des sols à niveau inégal et encourage les gens et les ouvriers à être créatifs.
Il dénonce l'architecture classique comme sinistre et concentrationnaire et se déclare ennemi de la ligne droite qu'il refuse d'employer dans ses créations. "La ligne droite est un danger créé par l'homme car elle est étrangère à la nature de l'homme, de la vie, de toute création" affirme-t-il.
En 1991 s'ouvre le musée Hundertwasser à Vienne.
Ses manifestes portent des titres comme "Ton droit à la fenêtre" où il affirme que dans un habitat collectif, l'habitant est maître de tout ce qu'il peut atteindre de sa fenêtre autrement dit, le concepteur doit tenir compte des désirs de l'utilisateur, Pour une société sans déchet, La folie du nettoyage, La toilette-humus, etc. Il crée des immeubles avec des arbres aux fenêtres, des toits recouverts de verdure et de végétaux, des sols à niveau inégal et encourage les gens et les ouvriers à être créatifs.
Il dénonce l'architecture classique comme sinistre et concentrationnaire et se déclare ennemi de la ligne droite qu'il refuse d'employer dans ses créations. "La ligne droite est un danger créé par l'homme car elle est étrangère à la nature de l'homme, de la vie, de toute création" affirme-t-il.
En 1991 s'ouvre le musée Hundertwasser à Vienne.
On peut dire en conclusion que Hundertwasser est l'un des
grands pionniers d'une architecture humaniste et écologique
telle que la pratiquent désormais de nombreux jeunes architectes aux quatre coins de la planète.
Friedensreich Hundertwasser meurt d'une crise cardiaque le 19 février 2000, à bord du Queen-Elisabeth-II qui le ramenait de Nouvelle Zélande où il résidait une partie de l' année.
Friedensreich Hundertwasser meurt d'une crise cardiaque le 19 février 2000, à bord du Queen-Elisabeth-II qui le ramenait de Nouvelle Zélande où il résidait une partie de l' année.
